Fallait pas fâcher Shiva!

Publié le par Mick

 

ABC copie04/04/2010 : Et voilà, les vacances sont terminé, enfin le premier trek je veux dire... Depuis hier nous sommes donc de retour dans la capitale, avec plein de souvenir en tête, un peu plus de globules rouges et encore un peu d'acide lactique dans les muscles. Comme je vous l'avais annoncé il y a quelque jours, nous comptions faire l'ABC, ou camp de base de l'Annapurna, et ma foie, voilà qui est fait. Je me rend compte que je ne sais pas vraiment comment raconter ces 7 jours et une heure de marche sans rentrer complétement dans les détails. Ah oui, l'heure supplémentaire est celle que nous avons fait le premier jour, et franchement une heure ça compte pas comme un jour, trop la rchuma sinon.

Parmi toute les découverte faites durant ce trek il en est une que je retient particulièrement, et comme de par hasard elle concerne la bouffe... Depuis quelques années déjà skipass à sortie son fameux « In tartiflette we trust », une idée qui a d'ailleurs été reprise ou copiées, par les haut Alpin avec leur « For tourton we live ». Tout ça pour en venir à la version népalaise que j'ai découvert et appliqué pendant le trek, le désormais fameux : « Dhal Bath power, 24 hours ».IGP2201

C'est donc a grand coup de Dhal Bath que je me réconfortait chaque soir de la dure journée passée. Et j'insiste sur le mot dur. Au début nous avions prévu un trek avec des étapes bien définit, d'une difficulté équivalente le tout pour 8 jours de marche. La réalité en a été tout autre, chaque soir voyant la forme qui revenait, nous rallongions les étapes un peu plus. A tel point que le troisième jour nous avons fait 1800m de dénivelés positif, finit de marché sous la neige et l'orage, enfin une ambiance bien sympathique.

Je crois qu'à ce niveau la une petite explication s'impose. Il se trouve que durant le printemps, le temps est comme qui dirait instable, je m'explique. Tous les matins le temps est magnifique, grand beau, pas un nuage, pas de brume. Puis vers 10, 11h le matin, quelques nuages apparaissent, précédé par un peu de brume. Et, à force de bourgeonner, il se forme des gentil « petit » cumulonimbus et l'orage commence. L'idée est donc au maximum d'être arrivé avant le début de l'orage qui à lieu entre 1h et 6h de l'après midi. Le plus sympa, et c'est la que je voulais en venir, c'est qu'à partir de 2900m il commence à neiger. Comme je le disait plus haut au fur et à mesure des jours nous avons allongé nos pérégrination. Et le troisième jour, trop pressé d'atteindre le camp de base de l'Annapurna, nous avons donc fini de marcher sous le neige et dans l'orage. C'est en arrivant à la lordge que le gérant nous a enfin expliqué la raison de pourquoi il neigeait depuis deux jours tous les soirs. Ou plutôt il serait plus juste que je dise qu'il nous a donné une première raison. D'après lui, la veille ou l'avant veille, deux presonne se seraient adonnés à l'acte d'amour sans être marié. Or comme le dit si bien Eddy, « c'est un peché ». Péché que n'a pas manqué de punir Shiva, un des dieux les plus sacré au Népal. Ce serait donc lui lui depuis deux jour abattait sa colère sur le monde des humains. A ce moment la nous n'étions pas encore au bout de nos surprise en ce qui concerne ce fameux Shiva et les croyances qui le concerne. Pendant la journée du lendemain, un autre local nous a donné une tout autre explication à ces précipitation. D'après lui Shiva était en colère car l'expédition de Coréen qui venait d'arriver au camp de base, avait emporté avec elle un énorme morceau de viande. Or il paraitrai que ça aussi, Shiva ne l'apprécie pas au delà d'une certaine altitude...

IGP2298 copieMais le plus sympa fut la rencontre qui a suivis, un français qui avait emporté avec lui un bon saucissons bien de chez nous. Et même résultat que précédemment, Shiva était en colère. En ce qui me concerne par contre je n'était pas vraiment en colère au moment ou j'ai manger un bout de ce fameux saucisson, même si à cause de lui j'avais marché sous la neige la veille.

En tout cas peu importe la raison de la colère de Shiva, il se trouve que cette neige à donné au matin un splendide panorama sur des sommets fraichement enneigé, et déjà battu par le vent. Le spectacle du camp de base est a coupé le souffle, on se trouve au pied d'une face de 4000m juste sur la moraine du glacier, et entouré de montagne à plus de 7000m. Mais je crois que mieux que que des paroles mieux vaut que vous alliez sur l'album consacré à se trek pour trouvé le panorama du camp de base. Je posterai dès que possible la vidéo.

 

Ce qui fait aussi toute la beauté de ce trek, est toute la diversité de paysage que l'on rencontre au fil de la route. Et après la neige, c'est au milieu d'une forêt tout droit sortie de la jungle tropical que nous sommes descendu, entouré de liane, d'arbres plein de mousse et de bambous. Pour cette descente nous avions choisit de faire une petit boucle supplémentaire plutôt que de descendre directement dans un fond de vallée qui apparaissait sans grand intérêt. Un choix payant qui a donné lieu à un spectacle assez époustouflant. Pendant toute une journée nous avons marché au milieu des rhododendrons, dont la taille n'a rien a voir avec ceux que l'on trouve en France, ce sont de véritable arbres ici. Et après avoir échappé de peu a un nouvel orage, c'est avec le soleil que nous avons terminé la journée. Grâce à ce nouvel orage, la fin de journée était baigné de cette lumière si particulière qui n'apparait que à la suite des orages, quand tout est humides et que le soleil perce à nouveau les nuages. Il suffit alors de rajouter un parterre de fleurs roses, les fameux Rodho, tombés à cause de la grêle, des arbres remplies de ces même fleurs et vous voilà en train de marché sur un chemins bien agréable; en pente douces vers la lodge du soir.

IGP2364 copieEn ce qui concerne les chemins, le détail de la pente douce est d'importance. Les Népalais ont eut la fâcheuse tendance à construire des escaliers immenses, à la moindre monté, est-ce par nécessité ou pour facilité l'accès au touristes, la question reste sans réponse. Le fait est qu'il n'est pas rare de se taper 300m de dénivelés avec un escalier tout du long. C'est vraiment un bonheur pour les cuisses et le genoux tout ça. Qui plus est, parfois il est nécessaire de descendre chercher un pont situé en fond de vallon, pour ensuite remonté de l'autre côté, et ça va sans dire remonté tout ce que l'on viens de perdre comme altitude.

Mais le jeu en vaux vraiment la chandelle, et c'est un vrai bonheur de retrouver à nouveau les montagnes. Et pour nous récompenser de nos efforts nous avons eut droit à un énorme barbecue hier soir, dont j'ai surement abusé, c'est ce qu'à l'air de me dire mon ventre ce matin en tout cas.

 

 

Petit post scriptum : Vin's petite dédicace, je viens d'honorer ma promesse grâce à cette photo, un grand merci pour ces magnifiques lunettes.IGP2280

 

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T
<br /> ...<br /> bon c décidé ap le stage 6-7-8 mois ds les montagnes Himalayennes<br /> pas moyens c trop beau ce que vous vivez !<br /> <br /> <br />
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V
<br /> j'adore<br /> <br /> <br />
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M
<br /> C'est magnifique!!! Mais enfin ce que j'en retiens c'est que Shiva est assez susceptible et qu'on ne peut pas manger grand chose sans risquer de se prendre un orage sur la tête!! Par contre peut<br /> être que tes lunettes l'ont quelque peu rendue jalouse cette pauvre Shiva! Des bisous<br /> <br /> <br />
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B
<br /> Ouai, ça donne sacrément envie...<br /> <br /> <br />
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L
<br /> Ton récit me fait rêver! Merci Mon Maille Keul, mais maintenant mes montagnes Briançonnaises me paraissent toutes petites à côté... Va falloir que je prenne de la hauteur!<br /> <br /> <br />
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